Introduction :
Nous vivons dans un monde numérique où la promesse du “gratuit” est devenue l’un des plus grands mensonges modernes. Sous couvert d’accessibilité et de simplicité, les géants du web ont bâti un système fondé sur la collecte, l’exploitation et la marchandisation de nos données personnelles.
Chaque clic, chaque interaction, chaque préférence devient une ressource monnayable, transformant l’utilisateur en produit et la vie privée en denrée rare.
Ce constat m’a conduit à une réflexion : et si la technologie pouvait redevenir humaine ? Respectueuse, libre, transparente, centrée sur la communauté plutôt que sur le profit ?
C’est cette conviction — qu’il est possible de construire une alternative éthique, utile et indépendante — qui guide ma démarche.
TL;DR
Ras-le-bol d'un numérique "gratuit" qui nous transforme en produit, manipule nos choix et exploite nos données. Ce système prétend nous servir, mais nous aliène pour le profit. Il est temps de construire une alternative qui respecte l'utilisateur et sa vie privée.
Constat :
1. Le piège du "gratuit" : un contrat où vous êtes le produit
Le mythe du service gratuit cache une transaction bien réelle : nos données personnelles sont la véritable monnaie d’échange. Derrière cette illusion marketing, les services sont soit bridés pour nous pousser vers des abonnements, soit saturés de publicités. Chaque inscription devient un piège où, en pensant bénéficier d’une offre, nous sommes en réalité transformés en produit dont l'attention et les informations sont vendues au plus offrant.
2. L'hypocrisie sur la vie privée : une surveillance déguisée en service
Les géants du numérique promettent de protéger notre vie privée, mais leur modèle économique repose sur son exploitation. Chaque clic, recherche ou interaction est méticuleusement analysé, monétisé et utilisé pour vendre notre profil aux annonceurs ou manipuler nos choix. Cette "bienveillance" de façade dissimule un pillage organisé de notre intimité, sacrifiée sur l'autel du profit ciblé.
3. Le capitalisme de la dépendance : l’asservissement par le service
Sous couvert de nous simplifier la vie, le capitalisme numérique nous enferme dans des écosystèmes conçus pour nous rendre dépendants. La technologie, qui devrait être un outil de libération, devient une chaîne invisible. L'obsolescence programmée de nos appareils et logiciels nous contraint à un cycle sans fin d'achats et d'abonnements forcés, détruisant toute notion de durabilité et d'autonomie pour alimenter une machine à cash.
4. La manipulation par les algorithmes : une architecture de la polarisation
Les algorithmes ne sont pas conçus pour nous servir, mais pour nous captiver et nous rendre accros. En priorisant "l'engagement" à tout prix, ils créent des bulles de filtres, polarisent les débats publics et peuvent fragiliser notre santé mentale. Ils ne nous montrent pas le monde tel qu'il est, mais une version déformée, optimisée pour nous faire réagir, au détriment de notre bien-être et de notre discernement.
5. L'illusion du choix : un oligopole masqué par la multitude
Malgré une profusion d'applications et de services, le pouvoir numérique est concentré entre les mains de quelques acteurs dominants. Cette fausse pluralité nous enferme dans des écosystèmes fermés où les règles nous sont imposées. Notre souveraineté numérique est confisquée, car changer de service signifie souvent perdre ses données et ses contacts, nous rendant captifs d'un choix qui n'en est pas un.
6. Le fardeau de la protection : une responsabilité transférée à l'utilisateur
La protection de nos données personnelles est devenue une charge mentale épuisante qui repose entièrement sur nos épaules. On nous demande de naviguer dans des labyrinthes de conditions générales illisibles et de paramètres de confidentialité délibérement complexes. Cette tâche, qui devrait être une obligation pour les entreprises, est transformée en un parcours du combattant pour l'utilisateur, conçu pour le décourager et obtenir son consentement par lassitude.
7. La marchandisation de la liberté : quand payer devient le seul refuge
Dans cet écosystème, la seule échappatoire à la surveillance et à la manipulation semble être de payer. Le respect de la vie privée, l'absence de publicité et la qualité de service deviennent des luxes accessibles uniquement via des abonnements premium. Ce système instaure une fracture où seuls ceux qui en ont les moyens peuvent espérer retrouver une part de leur liberté et de leur tranquillité numérique.
Résumé :
- J’en ai plus qu’assez de ce système où tout ce qui est vraiment utile ou de qualité devient payant, où nos données personnelles sont exploitées pour générer du profit, et où le soi-disant “gratuit” n’est qu’une illusion. Derrière les promesses alléchantes, soit les services sont ultra-limités, soit ils sont bombardés de publicités, transformant le mot « gratuit » en mensonge commercial destiné à attirer et piéger les utilisateurs.
- Je suis exaspéré par ces prestataires qui prétendent être souciers de notre vie privée, alors que la réalité est toute autre : chaque clic, chaque recherche, chaque interaction devient une source de revenus pour eux, vendue à des annonceurs ou exploitée pour manipuler notre attention et nos choix.
- J’en ai par dessus-tête de cette hypocrisie, de ce capitalisme déguisé en bienveillance numérique, de cette pression constante pour acheter ou subir la publicité, et de ce modèle où notre liberté et notre intimité sont sacrifiées au profit d’intérêts financiers. Il est temps de repenser la technologie : un service de qualité devrait pouvoir respecter l’utilisateur, être accessible sans exploitation et offrir une vraie liberté d’usage, plutôt que de transformer chaque donnée personnelle en marchandise et chaque logiciel gratuit en piège.
Conclusion :
Je suis écœuré par ce modèle numérique répété ad nauseam, où la fausse gratuité sert d'appât pour exploiter nos données et nous enfermer, et j'aspire à une technologie qui restaure enfin la liberté et le respect de l'utilisateur.
Un mot-symbolique : Umunthu (prononcé "ou-moun-tou" pour les francophones)
Le nom "Umunthu" puise son inspiration dans la philosophie africaine "Ubuntu", célèbrement incarnée par le système d'exploitation libre et qui se résume par la phrase : « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ». Cette idéologie, fondée sur la solidarité, le partage et le respect mutuel, a donné naissance à "Umunthu", un terme de la même famille linguistique bantoue signifiant "humanité" et "bienveillance". Ce choix reflète une vision du numérique éthique, où la technologie, créée par et pour l'humain, sert la communauté plutôt que la consommation. En opposition au cynisme du web marchand qui déshumanise l'expérience, "Umunthu" symbolise l'engagement pour des outils numériques qui remettent l'humain au centre du code, restaurant la confiance et la transparence. Il s'agit de considérer l'utilisateur non comme un produit, mais comme un membre valorisé d'une collectivité, afin que le numérique contribue positivement au bien-être de chacun et renforce les liens communautaires au lieu de les exploiter.
Un nom du domaine : umunthu.tech (prononcé ou-moun-tou point tek pour les francophones)
Le choix du nom de domaine "umunthu.tech" n’est pas anodin : il allie directement la philosophie humaine d'"Umunthu" avec le domaine de la technologie. L'extension ".tech" affirme un ancrage clair dans l'univers du développement et de l'innovation, tout en indiquant un secteur d'activité moderne. Associée au mot "Umunthu", elle traduit une vision où la technologie se veut humaine, responsable et durable, créant une identité forte et pleine de sens. C'est plus qu'un nom ; c'est une déclaration d'intention, celle de construire et coder une technologie où l'humain et la communauté sont au centre, et non l'inverse.